Élément | |
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54XeXénon131.29362
8 18 18 8 |
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Propriétés de base | |
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Numéro atomique | 54 |
Masse atomique | 131.2936 amu |
Famille d'éléments | Gaz Nobel |
Période | 5 |
Groupe | 18 |
Bloc | p-block |
Année découverte | 1898 |
Distribution des isotopes |
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124Xe 0.10% 126Xe 0.09% 128Xe 1.91% 129Xe 26.4% 130Xe 4.1% 131Xe 21.2% 134Xe 10.4% 136Xe 8.9% |
128Xe (2.61%) 129Xe (36.11%) 130Xe (5.61%) 131Xe (29.00%) 134Xe (14.23%) 136Xe (12.18%) |
Propriétés physiques | |
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Densité | 0.005887 g/cm3 (STP) |
(H) 8.988E-5 Meitnérium (Mt) 28 | |
Fusion | -111.7 °C |
Hélium (He) -272.2 Carbone (C) 3675 | |
Ébullition | -107 °C |
Hélium (He) -268.9 Tungstène (W) 5927 |
Propriétés chimiques | |
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États d'oxydation (moins courant) | +2, +4, +6 (0, +8) |
Potentiel de première ionisation | 12.130 eV |
Césium (Cs) 3.894 Hélium (He) 24.587 | |
Affinité électronique | -0.800 eV |
Nobelium (No) -2.33 (Cl) 3.612725 | |
Électronégativité | 2.6 |
Césium (Cs) 0.79 (F) 3.98 |
Rayon atomique | |
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Rayon covalent | 1.31 Å |
(H) 0.32 Francium (Fr) 2.6 | |
Van der Waals rayon | 2.16 Å |
(H) 1.2 Francium (Fr) 3.48 | |
Composés | ||
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Formule | Nom | État d'oxydation |
XeCl | Monochlorure de xénon | +1 |
XeRhF6 | Hexafluororhodate de xénon | +1 |
XeF2 | Difluorure de xénon | +2 |
XeBr2 | Dibromure de xénon | +2 |
XeCl2 | Dichlorure de xénon | +2 |
XeF4 | Tétrafluorure de xénon | +4 |
N(CH3)4XeF5 | Pentafluoroxénate de tétraméthylammonium | +4 |
XeCl4 | Tétrachlorure de xénon | +4 |
(NO)2XeF8 | Octafluoroxénate de nitrosonium (VI) | +6 |
H2XeO4 | Acide xénique | +6 |
XeO4 | Tétroxyde de xénon | +8 |
H4XeO6 | Acide perxénique | +8 |
Propriétés électroniques | |
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Électrons par couche | 2, 8, 18, 18, 8 |
Configuration électronique | [Kr] 4d10 |
Modèle atomique de Bohr
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Diagramme de la boîte orbitale
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électrons de valence | 8 |
Structure de Lewis en points |
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Visualisation orbitale | |
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Électrons | - |
Réactions |
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Xe + 3 F2 = XeF6 |
Xe + 2 F2 = XeF4 |
Xénon (Xe) : Élément du tableau périodique
Résumé
Le xénon (Xe, numéro atomique 54) représente un gaz noble doté d'une importance scientifique et technologique exceptionnelle. Avec une masse atomique standard de 131,293 ± 0,006 u, le xénon manifeste une versatilité chimique remarquable malgré son appartenance aux gaz nobles. L'élément présente des propriétés physiques uniques, notamment une densité élevée (5,894 kg/m³ à TPN), une polarisabilité inhabituelle, et des caractéristiques optiques distinctives sous excitation électrique. Le xénon démontre une réactivité sans précédent parmi les gaz nobles, formant des composés stables avec des éléments très électronégatifs comme le fluor et l'oxygène. Ses sept isotopes stables et ses nombreuses variantes radioactives constituent des outils essentiels en physique nucléaire, en cosmochimie et en médecine. Ses applications industrielles incluent des systèmes d'éclairage spécialisés, l'anesthésie médicale, la propulsion ionique et des technologies laser avancées. Les recherches actuelles couvrent la détection de la matière noire, l'amélioration de l'imagerie par résonance magnétique nucléaire et les études de cristallographie des protéines.
Introduction
Le xénon occupe une position particulière dans le groupe 18 du tableau périodique en tant que gaz noble naturel le plus lourd possédant des isotopes stables. Situé dans la période 5, il présente la configuration électronique caractéristique [Kr] 4d10 5s2 5p6, disposant d'une couche de valence complète qui traditionnellement confère une inertie chimique. Cependant, son rayon atomique étendu et son énergie d'ionisation réduite par rapport aux gaz nobles légers lui permettent une réactivité sans précédent, remettant fondamentalement en question les premières hypothèses sur la chimie des gaz nobles. Sa découverte par William Ramsay et Morris Travers en 1898 par distillation fractionnée de l'air liquide a marqué l'aboutissement des efforts de découverte des gaz nobles au cours du XIXe siècle.
La compréhension moderne de la chimie du xénon a révolutionné la synthèse inorganique et la théorie de coordination. La synthèse du hexafluoroplatinate de xénon par Neil Bartlett en 1962 a démontré que les gaz nobles pouvaient participer à des liaisons chimiques conventionnelles sous des conditions appropriées. Cette percée a établi le xénon comme le gaz noble le plus chimiquement versatile, capable de former des composés stables dans plusieurs états d'oxydation. Sa combinaison unique de masse atomique élevée, forces de van der Waals importantes et énergie d'ionisation modérée crée des applications distinctes à travers divers secteurs technologiques.
Propriétés physiques et structure atomique
Paramètres atomiques fondamentaux
Le xénon possède le numéro atomique 54 avec la configuration électronique à l'état fondamental [Kr] 4d10 5s2 5p6. La sous-couche 4d remplie confère des effets de blindage supplémentaires réduisant la charge nucléaire effective perçue par les électrons de valence, expliquant sa réactivité chimique relative par rapport aux gaz nobles plus légers. Son rayon atomique mesure 216 pm tandis que son rayon de van der Waals atteint également 216 pm, reflétant une polarisabilité élevée du nuage électronique. L'énergie de première ionisation est de 1170,4 kJ/mol, nettement inférieure à celle de l'hélium (2372,3 kJ/mol) ou du néon (2080,7 kJ/mol).
L'analyse de sa structure électronique révèle un mélange orbitalaire significatif dans la région de valence, les orbitales 5p présentant une extension spatiale considérable. La participation des orbitales d remplies dans la formation de composés contribue à ses capacités de liaison uniques. Les calculs de charge nucléaire effective indiquent une attraction électrostatique réduite entre le noyau et les électrons de valence comparés aux gaz nobles des périodes antérieures, facilitant leur arrachement lors des réactions chimiques.
Caractéristiques physiques macroscopiques
Le xénon existe sous forme d'un gaz incolore et inodore dans des conditions normales, avec une densité de 5,894 kg/m³, environ 4,5 fois supérieure à celle de l'air au niveau de la mer. Il présente une luminescence bleue caractéristique sous décharge électrique, produisant des raies d'émission spectrales utilisées dans des applications d'éclairage spécialisées. Sa température critique atteint 289,77 K avec une pression critique de 5,842 MPa, indiquant des interactions intermoléculaires substantielles.
Son comportement de phase démontre un point triple à 161,405 K et 81,77 kPa. Le xénon liquide atteint une densité maximale de 3,100 g/mL près du point triple, tandis que le xénon solide possède une densité de 3,640 g/cm³, supérieure à celle du granite typique. Sa température de fusion est de 161,4 K (-111,8°C) avec une enthalpie de fusion de 2,30 kJ/mol. Son point d'ébullition est de 165,05 K (-108,1°C) avec une enthalpie de vaporisation de 12,57 kJ/mol. Sa capacité thermique molaire à pression constante est de 20,786 J/(mol·K) pour la phase gazeuse.
Propriétés chimiques et réactivité
Structure électronique et comportement de liaison
Le xénon démontre une réactivité chimique remarquable grâce à l'utilisation d'orbitales d vacantes et d'orbitales antiliantes à basse énergie pour former des composés. Il présente des états d'oxydation allant de +2 à +8, le +6 étant le plus stable dans les composés fluorés. La formation de liaisons implique généralement des atomes très électronégatifs comme le fluor, l'oxygène et le chlore, capables d'accommoder ses capacités de donation électronique.
Les calculs d'orbitales moléculaires révèlent un caractère covalent significatif dans ses composés via le recouvrement entre les orbitales 5p et 5d du xénon et celles des ligands. XeF6 présente une géométrie octaédrique déformée due aux effets des doublets non liants, alors que XeF4 adopte une configuration carrée plane. Les longueurs de liaison xénon-fluor mesurent généralement 195-200 pm avec des énergies de liaison comprises entre 130-180 kJ/mol selon l'état d'oxydation et l'environnement moléculaire.
Propriétés électrochimiques et thermodynamiques
Les valeurs d'électronégativité placent le xénon à 2,6 sur l'échelle de Pauling, nettement supérieure à celle des métaux typiques mais inférieure aux non-métaux très électronégatifs. Les énergies successives d'ionisation montrent des motifs caractéristiques des gaz nobles : première ionisation 1170,4 kJ/mol, seconde ionisation 2046,4 kJ/mol et troisième ionisation 3099,4 kJ/mol. Les mesures d'affinité électronique indiquent des valeurs légèrement positives autour de 41 kJ/mol, reflétant une faible tendance à l'addition électronique.
L'analyse de stabilité thermodynamique montre que les composés du xénon possèdent des enthalpies de formation positives, indiquant des processus endothermiques. XeF6 présente ΔH°f = -294 kJ/mol, tandis que XeF4 montre ΔH°f = -218 kJ/mol. Les potentiels redox standards reflètent ses capacités oxydantes : XeF6 + 6H+ + 6e- → Xe + 6HF possède E° = +2,64 V, démontrant son fort pouvoir oxydant en solution aqueuse.
Composés chimiques et formation de complexes
Composés binaires et ternaires
Les fluorures du xénon constituent la classe la plus étudiée. XeF2 cristallise avec une géométrie linéaire dans le groupe spatial I3d et démontre des propriétés fluorurantes sélectives en synthèse organique. XeF4 adopte une géométrie carrée plane et agit comme oxydant puissant dans des réactions organiques et inorganiques. XeF6 représente le fluorure le plus réactif, possédant une géométrie octaédrique déformée avec symétrie C3v en phase gazeuse.
Les oxydes incluent XeO3 et XeO4, tous deux hautement explosifs nécessitant des procédures de manipulation rigoureuses. XeO3 possède une géométrie pyramidale et une extrême sensibilité aux chocs, à la chaleur et à la lumière. XeO4 adopte une coordination tétraédrique et constitue l'un des oxydants les plus puissants connus. Les composés xénon-chlore incluent XeCl2 et XeCl4, bien que ces espèces démontrent une stabilité thermique limitée comparée aux fluorures analogues.
Chimie de coordination et composés organométalliques
Les complexes de coordination du xénon présentent des environnements ligandaires variés incluant les ions halogénures, donneurs d'oxygène et ligands azotés. L'anion XeF5− présente une géométrie pyramidale carrée avec symétrie C4v, alors que XeF7− adopte une coordination bipyramidale pentagonale. Les cations comme XeF+ et XeF3+ démontrent un caractère électrophile fort et participent à diverses réactions de substitution.
La chimie organoxénon reste limitée en raison de l'instabilité intrinsèque des liaisons carbone-xénon. Cependant, des calculs théoriques suggèrent la formation possible d'espèces métastables sous conditions spécifiques. Des composés d'insertion avec liaisons gaz noble-hydrogène et gaz noble-carbone ont été observés en études d'isolement matriciel à des températures cryogéniques. Les hydrures de xénon incluant HXeOH et HXeCl ne démontrent de stabilité qu'en conditions extrêmes ou dans des matrices de gaz rares.
Occurrence naturelle et analyse isotopique
Distribution géochimique et abondance
L'abondance terrestre du xénon est d'environ 0,087 parties par million en volume dans l'atmosphère terrestre, en faisant le gaz noble naturel le plus rare. Sa concentration atmosphérique est d'environ 0,0000087% en volume ou 5,15 × 10-6 kg/m³ dans des conditions standard. Sa masse atomique élevée et son inertie chimique provoquent des effets de concentration gravitationnelle enrichissant le xénon dans les basses couches atmosphériques comparé aux gaz plus légers.
La distribution géologique reflète sa production via des processus de désintégration radioactive et son dégazage à partir de sources crustales et mantelliques. Les rapports isotopiques dans les dépôts de gaz naturel fournissent des traceurs précieux pour les processus géologiques et les chemins de migration des hydrocarbures. Sa faible solubilité dans l'eau et sa réactivité minimale avec les minéraux crustaux assurent son transport atmosphérique efficace et sa stabilité à long terme.
Propriétés nucléaires et composition isotopique
Le xénon naturel comprend neuf isotopes dont sept stables : 126Xe (0,09%), 128Xe (1,92%), 129Xe (26,44%), 130Xe (4,08%), 131Xe (21,18%), 132Xe (26,89%) et 134Xe (10,44%). Deux isotopes supplémentaires, 124Xe et 136Xe, présentent des demi-vies extrêmement longues supérieures à 1014 ans, contribuant respectivement à 0,09% et 8,87% de l'abondance. Les propriétés de spin nucléaire incluent 129Xe (I = 1/2) et 131Xe (I = 3/2), permettant des applications en résonance magnétique nucléaire.
Les isotopes radioactifs du xénon couvrent des nombres de masse entre 108 et 147, avec 135Xe ayant une importance particulière en ingénierie nucléaire. Cet isotope possède une section efficace d'absorption neutronique thermique exceptionnelle de 2,65 × 106 barns, créant des effets de réactivité substantiels dans le fonctionnement des réacteurs nucléaires. 133Xe (t1/2 = 5,243 jours) sert de traceur essentiel des produits de fission en applications de surveillance nucléaire. Les systématiques isotopiques du xénon fournissent des outils chronométriques puissants pour la datation des météorites et l'étude de l'évolution précoce du Système solaire.
Production industrielle et applications technologiques
Méthodes d'extraction et de purification
La production industrielle repose principalement sur la distillation fractionnée de l'air liquide par techniques cryogéniques. Ce processus exploite son point d'ébullition élevé (165,05 K) comparé aux composants atmosphériques majeurs comme l'azote (77,4 K), l'oxygène (90,2 K) et l'argon (87,3 K). La séparation initiale produit des concentrés bruts nécessitant plusieurs étapes de distillation pour atteindre des niveaux de pureté commerciale supérieurs à 99,995%.
Les méthodes avancées de purification utilisent des techniques d'adsorption sélective avec du carbone actif ou des tamis moléculaires à température contrôlée. Les procédés de piégeage chimique éliminent les impuretés réactives traces comme l'hydrogène, le monoxyde de carbone et les hydrocarbures par conversion catalytique ou absorption chimique. Les étapes finales emploient des pièges métalliques chauds contenant du titane ou du zirconium pour éliminer les contaminants résiduels d'oxygène et d'azote. La capacité mondiale de production reste limitée à environ 40 tonnes par an, contribuant à sa valeur marchande élevée comparée aux gaz nobles légers.
Applications technologiques et perspectives futures
Les applications principales exploitent ses propriétés optiques et électroniques uniques. Les lampes à décharge haute intensité l'utilisent comme gaz d'amorçage et milieu de décharge principal, offrant un rendu chromatique et des caractéristiques spectrales supérieures pour l'éclairage automobile. Les lampes à arc au xénon jouent des rôles critiques dans les tests de simulation solaire, la projection cinématographique et l'instrumentation scientifique spécialisée nécessitant des sources lumineuses intenses et stables.
Les applications médicales couvrent des usages thérapeutiques et diagnostiques. Le xénon agit comme anesthésique général puissant avec une dépression cardiovasculaire minimale et une cinétique d'élimination rapide. La médecine nucléaire utilise 133Xe pour des études de ventilation et des mesures du débit sanguin cérébral par scintigraphie gamma. Le 129Xe hyperpolarisé améliore le contraste de l'imagerie par résonance magnétique, permettant une visualisation détaillée de la structure et fonction pulmonaires avec une résolution spatiale inégalée.
Les technologies émergentes incluent des systèmes de propulsion ionique spatiale utilisant le xénon, offrant une impulsion spécifique élevée et une fiabilité exceptionnelle pour les missions profondes. Les expériences de détection de matière noire emploient des détecteurs à xénon liquide pour identifier les particules massives interagissant faiblement via les signatures de recul nucléaire. Les perspectives futures comprennent le développement de lasers excimères au xénon pour le traitement avancé des matériaux et des applications potentielles en informatique quantique utilisant les états de spin nucléaire du xénon.
Développement historique et découverte
La découverte du xénon résulte d'investigations systématiques sur la composition atmosphérique menées par William Ramsay et Morris Travers à l'University College London à la fin du XIXe siècle. Après l'isolement réussi de l'argon, du krypton et du néon, ils ont employé des techniques de distillation fractionnée de plus en plus précises pour analyser les composants résiduels de l'air liquide. Le 12 juillet 1898, l'analyse spectroscopique a révélé des raies d'émission distinctives dans la fraction la plus lourde de leur appareil de distillation.
Le nom de l'élément provient du terme grec "ξένον" signifiant étranger ou inconnu, reflétant sa présence inattendue dans les échantillons atmosphériques. Les premières estimations d'abondance de Ramsay suggéraient une concentration d'environ une partie par vingt millions de molécules atmosphériques, établissant son statut de gaz noble naturel le plus rare. Ses applications initiales se limitaient aux études spectroscopiques et à l'investigation fondamentale du comportement gazeux jusqu'aux développements technologiques du milieu du XXe siècle qui ont généré une demande pour ses propriétés uniques.
La compréhension chimique a connu une avancée révolutionnaire avec la synthèse du hexafluoroplatinate de xénon par Neil Bartlett en 1962, premier composé authentifié de gaz noble. Cette percée a détruit la base théorique de l'inertie des gaz nobles et déclenché des recherches intensives sur la chimie du xénon. Les développements ultérieurs ont établi le xénon comme le gaz noble le plus versatile, capable de former des composés stables dans plusieurs états d'oxydation via des mécanismes de liaison covalente conventionnels.
Conclusion
Le xénon représente un élément paradigmatique illustrant l'évolution de la compréhension chimique depuis la théorie classique des gaz inertes jusqu'aux principes modernes de chimie de coordination. Sa combinaison unique de masse atomique substantielle, énergie d'ionisation modérée et disponibilité orbitale étendue permet une réactivité sans précédent parmi les gaz nobles tout en maintenant une stabilité atmosphérique caractéristique. Ses applications industrielles continuent de s'étendre à travers des domaines technologiques variés incluant les systèmes d'éclairage avancés, les diagnostics médicaux, la propulsion spatiale et la recherche physique fondamentale.
Les directions futures de recherche comprennent des applications quantiques exploitant les propriétés de spin nucléaire du xénon, des techniques d'imagerie médicale améliorées utilisant des isotopes hyperpolarisés et des rôles potentiels dans les expériences de détection de la matière noire. Sa diversité isotopique fournit des outils inestimables pour les investigations cosmochimiques et les applications de chronométrie nucléaire. Sa position distinctive dans le groupe 18 du tableau périodique garantit sa persistance en tant qu'élément scientifiquement et technologiquement significatif, alors que des applications avancées exigent une compréhension toujours plus sophistiquée de la chimie et physique des gaz nobles.

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