Élément | |
---|---|
45RhRhodium102.9055022
8 18 16 1 |
![]() |
Propriétés de base | |
---|---|
Numéro atomique | 45 |
Masse atomique | 102.905502 amu |
Famille d'éléments | Les métaux de transition |
Période | 5 |
Groupe | 1 |
Bloc | s-block |
Année découverte | 1804 |
Distribution des isotopes |
---|
103Rh 100% |
Propriétés physiques | |
---|---|
Densité | 12.41 g/cm3 (STP) |
(H) 8.988E-5 Meitnérium (Mt) 28 | |
Fusion | 1966 °C |
Hélium (He) -272.2 Carbone (C) 3675 | |
Ébullition | 3727 °C |
Hélium (He) -268.9 Tungstène (W) 5927 |
Propriétés chimiques | |
---|---|
États d'oxydation (moins courant) | +3 (-3, -1, 0, +1, +2, +4, +5, +6, +7) |
Potentiel de première ionisation | 7.459 eV |
Césium (Cs) 3.894 Hélium (He) 24.587 | |
Affinité électronique | 1.143 eV |
Nobelium (No) -2.33 (Cl) 3.612725 | |
Électronégativité | 2.28 |
Césium (Cs) 0.79 (F) 3.98 |
Rayon atomique | |
---|---|
Rayon covalent | 1.25 Å |
(H) 0.32 Francium (Fr) 2.6 | |
Rayon métallique | 1.34 Å |
Béryllium (Be) 1.12 Césium (Cs) 2.65 | |
Composés | ||
---|---|---|
Formule | Nom | État d'oxydation |
RhCl3 | Chlorure de rhodium(III) | +3 |
Rh(NO3)3 | Nitrate de rhodium(III) | +3 |
Rh2O3 | Oxyde de rhodium(III) | +3 |
Rh2S3 | Sulfure de rhodium(III) | +3 |
RhBr3 | Bromure de rhodium(III) | +3 |
RhF3 | Trifluorure de rhodium | +3 |
RhI3 | Iodure de rhodium(III) | +3 |
RhF4 | Fluorure de rhodium(IV) | +4 |
RhO2 | Oxyde de rhodium(IV) | +4 |
RhF5 | Pentafluorure de rhodium | +5 |
XeRhF6 | Hexafluororhodate de xénon | +5 |
RhF6 | Hexafluorure de rhodium | +6 |
Propriétés électroniques | |
---|---|
Électrons par couche | 2, 8, 18, 16, 1 |
Configuration électronique | [Kr] 4d8 |
Modèle atomique de Bohr
| |
Diagramme de la boîte orbitale
| |
électrons de valence | 9 |
Structure de Lewis en points |
|
Visualisation orbitale | |
---|---|
| |
Électrons | - |
Rhodium (Rh) : Élément de la Table Périodique
Résumé
Le rhodium (numéro atomique 45, symbole Rh) représente l'un des métaux de transition les plus rares et les plus précieux de la table périodique. Cet élément blanc argenté, dur et résistant à la corrosion appartient aux métaux du groupe platine et possède une inertie chimique exceptionnelle dans des conditions normales. Avec une masse atomique de 102,91 Da et une configuration électronique unique [Kr] 4d8 5s1, le rhodium démontre des propriétés catalytiques remarquables qui déterminent ses principales applications industrielles. Sa rareté extrême, avec une abondance crustale de seulement 0,0002 ppm, combinée à son rôle irremplaçable dans les convertisseurs catalytiques automobiles triphasés, en fait un métal précieux d'une importance économique majeure. Le comportement chimique de l'élément est caractérisé par plusieurs états d'oxydation, les plus courants étant +3 et +1, ainsi que par sa résistance à la dissolution acide sauf dans l'eau régale sous conditions spécifiques.
Introduction
Le rhodium occupe une position distinctive dans le groupe 9 de la table périodique, situé entre le ruthénium et le palladium de la deuxième série de transition. Ce métal noble présente une configuration électronique anormale à l'état fondamental, déviante du modèle attendu pour les éléments du groupe 9, ne possédant qu'un seul électron dans son orbitale s externe. L'élément fut découvert en 1803 par William Hyde Wollaston grâce à l'analyse systématique des minerais de platine d'Amérique du Sud, son nom dérivant du mot grec "rhodon" (rose), en référence à la couleur rouge-rose caractéristique de ses composés chlorés. Les propriétés chimiques du rhodium sont principalement déterminées par sa configuration électronique d8, conférant une stabilité exceptionnelle aux géométries de coordination carrées-planaires et facilitant des mécanismes catalytiques uniques. L'élément démontre une résistance remarquable à la corrosion et à l'attaque chimique, restant inchangé face à la plupart des acides et conservant son éclat métallique dans l'atmosphère. Ces caractéristiques distinctives, associées à sa rareté extrême, positionnent le rhodium à la fois comme un élément scientifiquement fascinant et un matériau industriellement critique.
Propriétés Physiques et Structure Atomique
Paramètres Atomiques Fondamentaux
Le rhodium possède un numéro atomique 45 avec une composition nucléaire comprenant 45 protons et généralement 58 neutrons dans son isotope stable 103Rh. Sa configuration électronique suit la notation [Kr] 4d8 5s1, représentant une distribution anormale où un électron occupe l'orbitale 5s plutôt que de compléter la sous-couche 4d. Cette configuration entraîne une charge nucléaire effective ressentie par les électrons de valence d'environ 8,7, nettement supérieure à celle des éléments voisins en raison d'un blindage insuffisant par les électrons d. Le rayon atomique mesure 134 pm pour la forme métallique, tandis que les rayons ioniques courants varient de 68 pm pour les ions Rh3+ à 80 pm pour les ions Rh1+. L'énergie de première ionisation est de 719,7 kJ/mol, reflétant la faible énergie de liaison de l'électron 5s unique. Les énergies d'ionisation successives montrent des augmentations importantes : 1744 kJ/mol pour la deuxième et 2997 kJ/mol pour la troisième, correspondant à l'extraction des électrons d avec une attraction nucléaire croissante.
Caractéristiques Physiques Macroscopiques
Le rhodium cristallise dans une structure cubique à faces centrées avec un paramètre de réseau de 3,803 Å à température ambiante, présentant une liaison métallique caractérisée par des électrons délocalisés à travers le réseau cristallin. L'élément affiche un éclat métallique blanc argenté brillant avec des propriétés de réflectance exceptionnelles, particulièrement pour les longueurs d'onde de la lumière visible. Son point de fusion de 1964°C dépasse celui du platine, tandis que son point d'ébullition atteint 3695°C, indiquant des liaisons interatomiques fortes dans la phase solide. La masse volumique à température ambiante est de 12,41 g/cm3, classant le rhodium comme modérément dense parmi les métaux du groupe platine. Les valeurs de capacité thermique incluent 25,0 J/(mol·K) à 298 K, avec une conductivité thermique de 150 W/(m·K), démontrant des propriétés efficaces de transfert de chaleur. L'enthalpie de fusion est de 26,59 kJ/mol, tandis que la vaporisation nécessite 493 kJ/mol, reflétant l'énergie substantielle requise pour surmonter les liaisons métalliques. Le rhodium présente un comportement diamagnétique avec une susceptibilité magnétique de -8,3 × 10-6 cm3/mol, cohérent avec sa configuration des orbitales d remplies.
Propriétés Chimiques et Réactivité
Structure Électronique et Comportement de Liaison
La configuration électronique d8 du rhodium gouverne fondamentalement son comportement chimique, fournissant huit électrons pour les interactions orbitales d tout en laissant l'orbitale s partiellement occupée. Cette disposition facilite la formation de complexes carrés-planaires dans l'état d'oxydation +1, où le clivage des orbitales d sous des ligands à champ fort entraîne un appariement électronique énergétiquement favorable. L'élément montre des états d'oxydation variables allant de 0 à +6, les états +3 et +1 étant les plus thermodynamiquement stables dans des conditions ambiantes. Dans l'état d'oxydation +3, le rhodium adopte généralement une géométrie de coordination octaédrique avec une configuration bas spin d6, démontrant une inertie cinétique considérable due à l'énergie substantielle de stabilisation du champ ligand. La formation de liaisons implique une participation significative des orbitales d, conduisant à des distances métal-ligand relativement courtes et à un caractère covalent accru comparé aux métaux de transition plus précoces. Les valeurs d'électronégativité mesurées sur l'échelle de Pauling atteignent 2,28, indiquant une capacité modérée de retrait d'électrons et une tendance à former des liaisons covalentes polaires avec les éléments du groupe principal.
Propriétés Électrochimiques et Thermodynamiques
Le rhodium présente un comportement électrochimique distinctif caractérisé par plusieurs états d'oxydation accessibles et des potentiels de réduction correspondants. Le potentiel électrode standard pour le couple Rh3+/Rh mesure +0,76 V par rapport à l'électrode d'hydrogène standard, indiquant une noblesse modérée et une résistance à la dissolution oxydante dans des conditions normales. Le couple Rh2+/Rh présente un potentiel de +0,60 V, tandis que le couple RhO4-/RhO2 démontre +0,93 V en milieu alcalin. Les énergies d'ionisation successives reflètent la difficulté croissante d'extraction des électrons : 719,7 kJ/mol (première), 1744 kJ/mol (deuxième), et 2997 kJ/mol (troisième), les ionisations suivantes exigeant une énergie exponentiellement plus élevée. Les mesures d'affinité électronique indiquent une valeur légèrement positive de 110 kJ/mol, suggérant une tendance modeste à accepter des électrons. La stabilité thermodynamique des différents états d'oxydation montre une préférence prononcée pour les états +3 et +1 dans les systèmes aqueux, les états supérieurs devenant accessibles uniquement sous des conditions fortement oxydantes ou en présence de ligands spécifiques stabilisant des configurations électroniques inhabituelles.
Composés Chimiques et Formation de Complexes
Composés Binaires et Ternaires
Le rhodium forme une diversité de composés binaires présentant différents degrés de stabilité thermodynamique et d'accessibilité synthétique. L'oxyde binaire le plus important, Rh2O3, adopte une structure de type corindon et constitue la phase oxyde stable thermodynamiquement dans des conditions atmosphériques. Cet oxyde amphotère se dissout dans les acides et bases forts pour former des espèces Rh(III) correspondantes. Les oxydes à états d'oxydation supérieurs incluent l'oxyde de rhodium(IV), RhO2, qui existe sous forme métastable nécessitant des conditions synthétiques spécifiques et démontre des propriétés oxydantes accrues. Les halogénures binaires comprennent les quatre halogènes courants, le chlorure de rhodium(III), RhCl3, étant le plus étudié en raison de son rôle de précurseur synthétique. Le trichlorure anhydre présente une structure polymérique avec coordination octaédrique du rhodium, tandis que la forme hydratée RhCl3·3H2O montre une solubilité et une réactivité plus grandes. Les composés sulfureux incluent Rh2S3 et RhS2, généralement formés sous conditions de haute température avec une stabilité thermique limitée dans des environnements oxydants.
Chimie de Coordination et Composés Organométalliques
La chimie de coordination du rhodium représente l'une des zones les plus étudiées de la chimie des métaux du groupe platine, alimentée par ses propriétés catalytiques exceptionnelles et sa polyvalence synthétique. La coordination carrée-plan est dominante dans les complexes de rhodium(I), illustrée par le catalyseur de Wilkinson RhCl(PPh3)3, qui démontre une efficacité remarquable dans les réactions d'hydrogénation homogène. La configuration électronique d8 fournit un recouvrement orbitalaire optimal pour la géométrie carrée-plan, minimisant les répulsions électron-électron tout en maximisant l'énergie de stabilisation du champ ligand. Les complexes Rh(III) adoptent généralement des géométries octaédriques avec une configuration bas spin d6, présentant une inertie cinétique prononcée facilitant l'isolement d'espèces thermodynamiquement instables. Des exemples notables incluent les complexes hexaammine de rhodium(III) et diverses espèces mixtes où différents donneurs occupent des sites de coordination distincts. Les composés organométalliques comprennent de nombreux complexes carbonylés, comme le tétrarhodium dodécacarbonyl Rh4(CO)12 et divers dérivés substitués. Ces agrégats démontrent une diversité structurale remarquable et servent de précurseurs pour les catalyseurs hétérogènes par décomposition thermique et réactions de déplacement des ligands.
Occurrence Naturelle et Analyse Isotopique
Distribution Géochimique et Abondance
Le rhodium figure parmi les éléments les plus rares de la croûte terrestre avec une abondance moyenne estimée à 0,0002 parties par million en masse, le rendant environ 50 fois plus rare que l'or. Cette extrême rareté reflète sa nature sidérophile, indiquant une partition préférentielle dans des phases métalliques durant les processus de différenciation planétaire. Son comportement géochimique montre une forte affinité pour les environnements sulfurés, particulièrement dans les complexes ignés ultramafiques et mafiques où les métaux du groupe platine se concentrent durant les processus magmatiques. Les dépôts primaires se trouvent principalement dans des intrusions stratifiées comme le Complexe Bushveld en Afrique du Sud, le Complexe Stillwater au Montana, et divers sites dans les Montagnes de l'Oural en Russie. Ces formations représentent des événements magmatiques à grande échelle où la cristallisation fractionnée a concentré les métaux du groupe platine dans des intervalles stratigraphiques spécifiques. Les dépôts secondaires incluent les accumulations alluvionnaires issues de l'altération des sources primaires, bien que l'inertie chimique du rhodium limite les mécanismes de concentration secondaire comparés aux métaux précieux plus réactifs.
Propriétés Nucléaires et Composition Isotopique
Le rhodium naturel se compose entièrement d'un seul isotope stable, 103Rh, avec une composition nucléaire de 45 protons et 58 neutrons. Ce caractère monoisotopique simplifie les procédures analytiques et élimine les effets de fractionnement isotopique durant les processus géochimiques. Les propriétés de résonance magnétique nucléaire incluent un spin nucléaire I = 1/2 et un moment magnétique μ = -0,0884 magnétons nucléaires, permettant une caractérisation spectroscopique RMN efficace des composés contenant du rhodium. Des radioisotopes artificiels couvrent des nombres de masse de 93 à 117, avec 101Rh et 102mRh comme espèces radioactives les plus stables, possédant des demi-vies de 3,3 ans et 2,9 ans respectivement. Ces isotopes subissent une désintégration par capture électronique produisant des produits de filiation ruthénium, tandis que les isotopes plus lourds subissent une désintégration bêta-moins générant des isotopes palladium. Les sections efficaces nucléaires pour la capture neutronique thermique mesurent environ 145 barns pour 103Rh, rendant l'élément utile pour les applications de détection neutronique dans les systèmes de contrôle des réacteurs nucléaires. La production d'isotopes radioactifs s'effectue principalement par bombardement de cibles ruthénium par des particules chargées ou par irradiation neutronique du rhodium métallique dans des réacteurs nucléaires.
Production Industrielle et Applications Technologiques
Méthodologies d'Extraction et de Purification
L'extraction du rhodium représente l'un des processus les plus complexes et coûteux de la métallurgie des métaux précieux en raison de ses faibles concentrations et de sa similitude chimique avec les autres métaux du groupe platine. La production primaire commence par l'extraction des minerais de platine, contenant généralement moins de 10 grammes de rhodium par tonne de minerai traité. La concentration initiale implique des techniques de séparation gravitationnelle et de flottation qui concentrent les minéraux sulfurés contenant les métaux précieux. Le traitement pyrométallurgique inclut des opérations de torréfaction à 800-900°C pour éliminer le soufre, suivies de la fusion avec des flux pour produire des alliages métalliques enrichis en métaux nobles. Le traitement ultérieur hydrométallurgique emploie des étapes de dissolution séquentielles à l'eau régale et des réactions de précipitation sélective pour séparer les métaux du groupe platine individuels. La purification du rhodium utilise la chromatographie d'échange d'ions et des réactions de précipitation spécifiques, incluant la formation de complexes d'hexachlororhodate de sodium pour des étapes intermédiaires de purification. La purification finale atteint 99,9 % de pureté grâce à plusieurs cycles de recristallisation et à des procédures de réduction thermique. La production mondiale annuelle approche les 30 tonnes métriques, l'Afrique du Sud contribuant à environ 80 % de l'approvisionnement global via les exploitations du Complexe Bushveld.
Applications Technologiques et Perspectives Futures
La conversion catalytique automobile consomme environ 80 % de la production annuelle de rhodium, spécifiquement dans les convertisseurs catalytiques triphasés réduisant simultanément les oxydes d'azote tout en oxydant le monoxyde de carbone et les hydrocarbures. La capacité unique du rhodium à catalyser la réduction des NOx sous les conditions redox oscillantes typiques des systèmes d'échappement automobile ne peut être reproduite par d'autres métaux du groupe platine avec une efficacité comparable. Les applications dans l'industrie chimique incluent la catalyse homogène pour les réactions d'hydroformylation, où les complexes phosphine-rhodium transforment les alcènes en aldéhydes avec une sélectivité et une efficacité exceptionnelles. Le procédé acétique Monsanto utilisait historiquement des catalyseurs à base de rhodium pour la carbonylation du méthanol, bien que des systèmes à base d'iridium aient largement remplacé cette application pour des raisons économiques. Les applications émergentes comprennent l'hydrogénation asymétrique pour la synthèse pharmaceutique, où les complexes chiraux du rhodium produisent des composés optiquement purs essentiels à la fabrication des médicaments. Les applications électroniques incluent des contacts électriques haute fiabilité et des revêtements spécialisés pour instruments optiques où la réflectivité et la résistance à la corrosion du rhodium offrent des performances supérieures. Les développements technologiques futurs pourraient étendre l'utilisation du rhodium dans l'électrocatalyse des piles à combustible et les procédés d'hydrogénation avancés, bien que les contraintes d'approvisionnement restent une limitation majeure pour des applications élargies.
Développement Historique et Découverte
La découverte du rhodium en 1803 par William Hyde Wollaston marque une étape importante dans la chimie analytique et l'identification systématique des éléments. L'approche méthodique de Wollaston consistait à dissoudre le minerai de platine brut dans l'eau régale, à neutraliser avec de l'hydroxyde de sodium, et à utiliser des techniques de précipitation sélective pour isoler les composants individuels. La couleur rouge-rose caractéristique des complexes chlorés de rhodium fournit la base étymologique de son nom, tiré du grec "rhodon" (rose). Les premières applications restèrent limitées en raison de la rareté de l'élément et de ses propriétés métallurgiques difficiles, les usages initiaux se limitant à l'équipement de laboratoire spécialisé et aux mesures à haute température. Le développement des réglementations sur le contrôle des émissions automobiles dans les années 1970 a catalysé une expansion dramatique de la demande en rhodium, particulièrement après l'introduction des convertisseurs catalytiques triphasés par Volvo en 1976. Cette innovation technologique a transformé le rhodium d'une curiosité de laboratoire en matériau industriel critique, stimulant des recherches étendues sur l'efficacité d'extraction et les méthodologies de recyclage. La compréhension scientifique des propriétés catalytiques du rhodium s'est développée grâce à l'étude systématique des complexes organométalliques, conduisant à des avancées récompensées par le prix Nobel en catalyse homogène et synthèse asymétrique. Les recherches contemporaines se concentrent sur des stratégies d'utilisation durable et le développement de matériaux alternatifs pour répondre aux préoccupations de sécurité d'approvisionnement tout en maintenant les capacités technologiques.
Conclusion
La combinaison unique de rareté extrême, d'inertie chimique et de propriétés catalytiques exceptionnelles du rhodium établit son rôle irremplaçable dans les technologies modernes et les processus industriels. Sa configuration électronique d8 distinctive permet la formation d'espèces catalytiques extraordinairement actives tout en maintenant la stabilité sous des conditions de fonctionnement sévères. Alors que les normes d'émission automobile se resserrent mondialement, l'importance du rhodium dans la technologie de protection environnementale persistera malgré les efforts continus pour développer des formulations catalytiques alternatives. Les orientations futures de recherche incluent le développement de processus de recyclage plus efficaces, l'exploration de conceptions catalytiques économisant le rhodium, et l'étude d'applications novatrices dans les technologies énergétiques émergentes, assurant ainsi la persistance de sa signification scientifique et économique.

-donnez-nous vos commentaires de votre expérience avec l'équilibreur d'équation chimique.