Élément | |
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63EuEuropium151.96412
8 18 25 8 2 |
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Propriétés de base | |
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Numéro atomique | 63 |
Masse atomique | 151.9641 amu |
Famille d'éléments | N/A |
Période | 6 |
Groupe | 2 |
Bloc | s-block |
Année découverte | 1896 |
Distribution des isotopes |
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151Eu 47.8% 153Eu 52.2% |
151Eu (47.80%) 153Eu (52.20%) |
Propriétés physiques | |
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Densité | 5.243 g/cm3 (STP) |
(H) 8.988E-5 Meitnérium (Mt) 28 | |
Fusion | 822 °C |
Hélium (He) -272.2 Carbone (C) 3675 | |
Ébullition | 1597 °C |
Hélium (He) -268.9 Tungstène (W) 5927 |
Propriétés chimiques | |
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États d'oxydation (moins courant) | +2, +3 (0) |
Potentiel de première ionisation | 5.670 eV |
Césium (Cs) 3.894 Hélium (He) 24.587 | |
Affinité électronique | 0.116 eV |
Nobelium (No) -2.33 (Cl) 3.612725 | |
Électronégativité | 1.2 |
Césium (Cs) 0.79 (F) 3.98 |
Rayon atomique | |
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Rayon covalent | 1.68 Å |
(H) 0.32 Francium (Fr) 2.6 | |
Rayon métallique | 1.8 Å |
Béryllium (Be) 1.12 Césium (Cs) 2.65 | |
Composés | ||
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Formule | Nom | État d'oxydation |
Eu(OH)2 | Hydroxyde d'europium(II) | +2 |
EuBr2 | Bromure d'europium(II) | +2 |
EuCl2 | Chlorure d'europium(II) | +2 |
EuF2 | Fluorure d'europium(II) | +2 |
EuH2 | Hydrure d'europium | +2 |
EuI2 | Iodure d'europium (II) | +2 |
EuCl3 | Chlorure d'europium(III) | +3 |
Eu(CH3COO)3 | Acétate d'europium(III) | +3 |
Eu(NO3)3 | Nitrate d'europium(III) | +3 |
Eu(OH)3 | Hydroxyde d'europium(III) | +3 |
Eu2(C2O4)3 | Oxalate d'europium(III) | +3 |
Eu2O3 | Oxyde d'europium (III) | +3 |
Propriétés électroniques | |
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Électrons par couche | 2, 8, 18, 25, 8, 2 |
Configuration électronique | [Xe] 4f7 |
Modèle atomique de Bohr
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Diagramme de la boîte orbitale
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électrons de valence | 9 |
Structure de Lewis en points |
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Visualisation orbitale | |
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Électrons | - |
Europium (Eu) : Élément du tableau périodique
Résumé
L'europium (Eu, numéro atomique 63) représente un élément lanthanide chimiquement distinctif, caractérisé par des propriétés électroniques uniques et un comportement luminescent. Avec une masse atomique standard de 151,964 u, l'europium présente une réactivité chimique exceptionnelle parmi les terres rares, manifestant à la fois les états d'oxydation divalent et trivalent dans des conditions ambiantes. L'élément démontre des propriétés phosphorescentes remarquables qui ont établi son importance critique dans les technologies d'affichage moderne et les applications optiques. L'europium se trouve naturellement sous forme de deux isotopes, 151Eu et 153Eu, en proportions approximativement égales. Les applications industrielles exploitent principalement ses caractéristiques luminescentes dans les systèmes de phosphorescence, notamment pour les écrans de télévision couleur et l'éclairage fluorescent. Sa chimie distinctive provient de sa configuration électronique 4f7 à demi remplie dans l'état d'oxydation +2, offrant une stabilité exceptionnelle et des propriétés optiques uniques.
Introduction
L'europium occupe une position unique au sein de la série des lanthanides en tant qu'élément 63 du tableau périodique, distingué par sa capacité inhabituelle à former des composés stables à la fois dans les états d'oxydation +2 et +3. Situé à la période 6, groupe 3 du tableau périodique, l'europium possède la configuration électronique [Xe] 4f7 6s2, ce qui explique ses propriétés chimiques et optiques distinctives. L'élément a été découvert en 1896 par le chimiste français Eugène-Anatole Demarçay lors de l'analyse spectroscopique d'échantillons de samarium, puis isolé en 1901 et nommé d'après le continent européen. La compréhension moderne de la chimie de l'europium révèle son importance fondamentale dans les matériaux luminescents et les technologies d'affichage. Son comportement chimique reflète à la fois les effets de la contraction lanthanidique et les caractéristiques orbitales f uniques qui le distinguent des autres terres rares. Les applications contemporaines exploitent ses propriétés phosphorescentes exceptionnelles, particulièrement dans les affichages électroniques et les systèmes d'éclairage écoénergétiques.
Propriétés physiques et structure atomique
Paramètres atomiques fondamentaux
L'europium possède le numéro atomique 63 avec la configuration électronique [Xe] 4f7 6s2, représentant le point médian du remplissage orbitalaire f des lanthanides. Le rayon atomique mesure environ 180 pm, tandis que le rayon ionique varie considérablement selon l'état d'oxydation : Eu2+ présente 117 pm et Eu3+ démontre 95 pm dans des environnements hexacoordonnés. Cette différence significative des rayons ioniques reflète l'élimination de différentes couches électroniques et contribue à sa chimie unique. La charge nucléaire effective augmente le long de la série lanthanidique en raison d'un blindage orbitalaire f insuffisant, entraînant la contraction lanthanidique qui affecte la position de l'europium par rapport aux éléments voisins. L'énergie de première ionisation mesure 547,1 kJ/mol, la deuxième ionisation atteint 1085 kJ/mol et la troisième ionisation s'élève à 2404 kJ/mol. Ces valeurs reflètent la stabilité de la configuration f7 à demi remplie dans Eu2+, rendant la deuxième ionisation notablement plus élevée que prévu selon les tendances périodiques.
Caractéristiques physiques macroscopiques
L'europium apparaît comme un métal argenté-blanc avec une teinte jaune pâle caractéristique, bien que les échantillons développent rapidement des couches d'oxyde foncé lors de l'exposition à l'air. L'élément cristallise dans une structure cubique centrée avec un paramètre de réseau a = 458,2 pm à température ambiante. Sa densité est de 5,244 g/cm3 à 25°C, ce qui en fait le lanthanide le moins dense. Il fond à 822°C (1095 K) et bout à 1529°C (1802 K), possédant ainsi le deuxième point de fusion le plus bas de la série lanthanidique après l'ytterbium. L'enthalpie de fusion est de 9,21 kJ/mol, et l'enthalpie de vaporisation atteint 176 kJ/mol. Sa capacité thermique molaire est de 27,66 J/(mol·K) à 25°C. L'élément présente un comportement ductile avec une dureté comparable à celle du plomb, permettant sa déformation et sa coupe avec des outils conventionnels. Sa conductivité thermique est de 13,9 W/(m·K), tandis que sa résistivité électrique atteint 90,0 μΩ·cm à température ambiante. Ces propriétés reflètent ses caractéristiques de liaison métallique modifiées par la participation des orbitales f.
Propriétés chimiques et réactivité
Structure électronique et comportement de liaison
La réactivité chimique de l'europium découle de sa configuration électronique unique comportant sept électrons f non appariés dans l'atome neutre. L'élément forme facilement des composés dans les deux états d'oxydation +2 et +3, le divalent étant stabilisé par la configuration f7 à demi remplie. La formation de liaisons implique généralement les orbitales 6s et 5d, tandis que les orbitales 4f restent principalement confinées au cœur avec une implication minimale. Les ions Eu3+ présentent des nombres de coordination allant de 6 à 9, préférant se lier à des ligands donneurs d'oxygène en solution aqueuse. Le caractère ionique domine les composés d'europium, reflétant les différences substantielles d'électronégativité avec la plupart des éléments. Les contributions covalentes apparaissent principalement dans les complexes organométalliques et certaines phases chalcogénures. Les complexes de coordination montrent des propriétés luminescentes caractéristiques dues aux transitions électroniques f-f interdites par Laporte mais partiellement autorisées via les effets du champ ligand. Les longueurs moyennes des liaisons Eu-O mesurent 2,4-2,5 Å dans les oxydes typiques, tandis que les liaisons Eu-halogène varient de 2,7 à 3,2 Å selon l'halogène et l'environnement de coordination.
Propriétés électrochimiques et thermodynamiques
Les valeurs d'électronégativité de l'europium s'échelonnent autour de 1,2 sur l'échelle de Pauling et 1,01 eV sur l'échelle de Mulliken, reflétant une capacité modérée d'attraction électronique cohérente avec son caractère métallique. Les énergies successives d'ionisation révèlent l'importance de sa structure électronique : première ionisation (547,1 kJ/mol), deuxième ionisation (1085 kJ/mol) et troisième ionisation (2404 kJ/mol). L'augmentation notable de la deuxième énergie d'ionisation reflète la stabilité du sous-couche f7 dans Eu2+. Les potentiels de réduction standards montrent Eu3+/Eu2+ = -0,35 V et Eu2+/Eu = -2,81 V, indiquant un caractère réducteur modéré pour l'europium divalent. L'affinité électronique mesure environ 50 kJ/mol, typique des métaux possédant des orbitales f partiellement remplies. Les données thermodynamiques des composés d'europium révèlent des enthalpies de formation généralement favorables : Eu2O3 possède ΔHf° = -1651 kJ/mol, tandis qu'EuO démontre ΔHf° = -594 kJ/mol. Ces valeurs reflètent le caractère ionique fort et les énergies réticulaires substantielles dans les phases d'oxyde d'europium.
Composés chimiques et formation de complexes
Composés binaires et ternaires
L'europium forme une série étendue de composés binaires couvrant plusieurs états d'oxydation. La formation des halogénures suit la réaction générale 2 Eu + 3 X2 → 2 EuX3 (X = F, Cl, Br, I), produisant du EuF3 blanc, du EuCl3 jaune, du EuBr3 gris et du EuI3 incolore. Les dihalogénures correspondants incluent du EuF2 jaune-vert, du EuCl2 incolore, du EuBr2 incolore et du EuI2 vert. Les systèmes d'oxydes comprennent EuO (noir), Eu2O3 (blanc) et le mélange d'états d'oxydation Eu3O4. Les phases chalcogénures incluent EuS, EuSe et EuTe, toutes noires et semi-conductrices. Les composés ternaires démontrent une grande diversité structurale, incluant des phosphates, carbonates et oxydes complexes. L'intégration de l'europium dans des réseaux cristallins produit des matériaux luminescents utilisés dans des applications allant des phosphores aux cristaux lasers.
Chimie de coordination et composés organométalliques
Les complexes de coordination de l'europium présentent généralement des nombres de coordination entre 8 et 9 pour Eu3+, reflétant son rayon ionique élevé et la disponibilité des orbitales f. Les ligands courants incluent l'acétylacétonate, les β-dikétonates et les chélatants cryptands, améliorant la solubilité et modifiant les propriétés luminescentes. En solution aqueuse, Eu3+ existe principalement sous forme de [Eu(H2O)9]3+ avec une coloration rose pâle caractéristique. Les géométries de coordination comprennent des antiprismes carrés, des dodécaèdres et des prismes trigonaux tricapés selon les contraintes ligandiques et les facteurs électroniques. Les composés organométalliques d'europium restent limités en raison de son caractère ionique et de ses énergies d'ionisation élevées. Les complexes cyclopentadiényliques comme Eu(C5H5)2 montrent des structures sandwich inhabituelles avec des contributions ioniques significatives. Les complexes luminescents exploitent les transitions f-f partiellement autorisées via les perturbations du champ ligand, produisant une émission rouge caractéristique autour de 615 nm pour Eu3+ et des couleurs variables pour Eu2+ selon l'environnement hôte.
Occurrence naturelle et analyse isotopique
Distribution géochimique et abondance
L'europium possède une abondance crustale d'environ 2,0 ppm, se classant parmi les terres rares moins abondantes dans les environnements terrestres. Son comportement géochimique démontre une forte affinité pour les phases silicatées et une concentration préférentielle dans les roches ignées différenciées par cristallisation fractionnée. L'anomalie europium, caractérisée par un appauvrissement relatif aux lanthanides voisins dans de nombreux systèmes minéraux, résulte de la stabilisation d'Eu2+ dans des conditions réductrices et de sa subséquente séparation des terres rares trivalentes. Les sources minérales principales incluent la bastnäsite [(REE)(CO3)F], la monazite [(REE)PO4], la xenotime [(Y,REE)PO4] et la loparite [(REE,Na,Ca)(Ti,Nb)O3]. Les dépôts de bastnäsite contiennent généralement 0,1-0,2% d'europium en poids des oxydes rares. Les processus hydrothermaux concentrent l'europium par mobilisation préférentielle des espèces divalentes, tandis que la différenciation magmatique produit des rapports europium/gadolinium variables utiles pour l'interprétation pétrogénétique.
Propriétés nucléaires et composition isotopique
L'europium naturel comprend deux isotopes : 151Eu (47,8% d'abondance) et 153Eu (52,2% d'abondance). 153Eu est nucléairement stable, alors que 151Eu subit une désintégration alpha avec une demi-vie de 5 × 1018 années, produisant environ un événement de désintégration par kilogramme toutes les deux minutes. Les propriétés nucléaires incluent des moments magnétiques μ = +3,4718 μN pour 151Eu et μ = +1,5267 μN pour 153Eu, reflétant des spins nucléaires I = 5/2 dans les deux cas. Les radioisotopes artificiels couvrent des masses allant de 130 à 170, avec des espèces notables comme 150Eu (t1/2 = 36,9 années), 152Eu (t1/2 = 13,5 années) et 154Eu (t1/2 = 8,6 années). Les sections efficaces de capture neutronique atteignent des valeurs exceptionnelles : 5900 barns pour 151Eu et 312 barns pour 153Eu, classant ces isotopes comme des poisons neutroniques importants dans les applications nucléaires. Les modes de désintégration incluent la capture électronique pour les isotopes légers et la désintégration bêta moins pour les isotopes lourds, les produits principaux étant respectivement les isotopes du samarium et du gadolinium.
Production industrielle et applications technologiques
Méthodologies d'extraction et de purification
L'extraction de l'europium commence par le traitement des minerais de terres rares, principalement à partir de bastnäsite et de monazite. La concentration initiale implique un grillage suivi d'une lixiviation acide pour dissoudre les éléments rares tout en laissant les gangues silicatées. La séparation exploite la chimie redox unique Eu2+/Eu3+ par réduction sélective utilisant un amalgame de zinc ou des méthodes électrolytiques à potentiel contrôlé. L'europium(II) réduit se comporte chimiquement comme les métaux alcalino-terreux, permettant sa précipitation sous forme de carbonate ou sa coprécipitation avec le sulfate de baryum pour séparation initiale des autres lanthanides trivalents. La purification ultérieure utilise la chromatographie d'échange ionique avec des résines synthétiques et un pH/force ionique soigneusement contrôlés. Les techniques d'extraction par solvant utilisent des composés organophosphorés comme le phosphate de tributyle ou l'acide di(2-éthylhexyl)phosphorique pour purification finale. La production métallique s'effectue par électrolyse en sel fondu de EuCl3 dans un mélange eutectique NaCl-CaCl2 à 800-900°C avec électrodes en graphite. Les centres de production mondiaux incluent le dépôt de Bayan Obo en Chine (36 millions de tonnes de réserves en terres rares) et l'ancienne mine de Mountain Pass en Californie, avec une production annuelle actuelle d'environ 400 tonnes d'europium.
Applications technologiques et perspectives futures
Les applications principales exploitent les propriétés luminescentes exceptionnelles de l'europium dans les technologies de phosphorescence. L'europium trivalent sert d'activateur standard pour les phosphores rouges dans les écrans à tube cathodique, téléviseurs plats et systèmes d'éclairage fluorescent. Y2O3:Eu3+ produit une émission caractéristique à 615 nm correspondant aux transitions 5D0 → 7F2. L'europium divalent dans des matrices alcalino-terreuses génère des émissions accordables dans le spectre visible, avec BaMgAl10O17:Eu2+ émettant du bleu pour les lampes fluorescentes triphosphorescentes. Les applications de sécurité utilisent des phosphores anti-contrefaçon à base d'europium dans les billets et documents, exploitant la luminescence résolue dans le temps pour authentification. Les applications nucléaires étudient l'europium comme matériau absorbant neutronique en raison de ses sections efficaces exceptionnelles. Les technologies émergentes incluent les points quantiques, les agents de contraste pour imagerie biomédicale et le développement des diodes organiques électroluminescentes (OLED). Les recherches actuelles portent sur la catalyse à atome unique, les matériaux spintroniques exploitant les propriétés magnétiques d'Eu2+ et les scintillateurs avancés pour détection radiologique. Les préoccupations environnementales se concentrent sur le recyclage des déchets phosphorescents et le développement de technologies d'extraction durables pour réduire la dépendance aux minerais primaires.
Développement historique et découverte
La découverte de l'europium remonte à 1896 lorsque le chimiste français Eugène-Anatole Demarçay observa des raies spectrales inconnues dans des échantillons supposés ne contenir que du samarium. Une investigation spectroscopique systématique conduisit à sa désignation provisoire en tant qu'élément Σ avant sa nomination officielle en référence à l'Europe en 1901. Les premières tentatives d'isolation s'avérèrent difficiles en raison de la similarité chimique avec les autres lanthanides et des techniques de séparation limitées du début du XXe siècle. William Crookes contribua à la caractérisation spectroscopique précoce de la phosphorescence de l'europium, établissant les bases de la compréhension de ses propriétés optiques. Herbert Newby McCoy développa des méthodes de purification essentielles dans les années 1930 utilisant la chimie redox pour séparer l'europium des autres terres rares, permettant les techniques de séparation par échange d'ions de Frank Spedding. Les années 1960 marquèrent une avancée révolutionnaire avec la découverte du phosphore rouge à base de vanadate d'yttrium activé à l'europium pour télévisions couleur, créant une demande sans précédent pour l'europium ultra-pur. La compréhension moderne s'est développée grâce à l'analyse par activation neutronique, la cristallographie aux rayons X et des techniques spectroscopiques avancées révélant la structure électronique et les caractéristiques de liaison détaillées. Les recherches contemporaines continuent d'élargir les connaissances fondamentales sur les électrons f et de développer des applications innovantes dans les technologies quantiques et les matériaux avancés.
Conclusion
La position distinctive de l'europium parmi les lanthanides reflète sa structure électronique unique et ses propriétés luminescentes exceptionnelles qui ont établi son importance technologique bien au-delà des applications typiques des terres rares. Sa capacité à exister dans les états d'oxydation divalent et trivalent offre une versatilité chimique inhabituelle au sein de la série lanthanidique, tandis que ses caractéristiques phosphorescentes ont révolutionné les technologies d'affichage et continuent d'alimenter l'innovation dans les matériaux optiques. Les perspectives futures comprennent les applications quantiques, les méthodes de production durables et des systèmes de phosphorescence novateurs pour l'éclairage écoénergétique. La compréhension de la chimie fondamentale de l'europium reste cruciale pour faire progresser à la fois la science théorique des électrons f et le développement pratique de matériaux luminescents.

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